Véronique Alarie a obtenu son diplôme en ergothérapie de l’Université d’Ottawa à l’été 2016. Cette francophone native du Manitoba a choisi de poursuivre ses études en français, car elle considère très important de pouvoir servir les gens dans leur langue, peu importe où elle se situe au Canada. Elle s’est récemment établie à Vancouver pour amorcer un nouvel emploi dans le secteur privé.
C’est grâce aux stages qu’elle a réalisés dans les communautés minoritaires francophones que Véronique a pris le goût d’explorer le système de santé ailleurs au Canada. En effet, elle se sent très privilégiée d’avoir profité de l’aide du CNFS pour faire ses stages. Elle recommande fortement aux étudiants de profiter de ces occasions qui leur sont offertes pour explorer les milieux de santé dans les autres provinces et régions du pays.
Véronique affirme que le français est important pour elle et que sa langue maternelle a toujours occupé une place de choix dans sa vie. Elle voit d’ailleurs la possibilité de faire des stages dans d’autres régions comme une occasion de promouvoir le français et l’accès à des services équitables dans cette langue. Elle estime que c’est un atout dans sa nouvelle carrière que de pouvoir communiquer avec ses patients dans leur langue. Elle les informe toujours de la possibilité pour eux de s’adresser à elle dans une langue ou dans l’autre.
C’est après avoir assisté à une présentation faite par une représentante du CNFS à Winnipeg que cette jeune femme a découvert la possibilité de poursuivre ses études dans sa langue. Elle n’hésite pas à affirmer qu’elle considère le programme comme une ressource essentielle. Elle souhaite que de nombreux professionnels puissent profiter encore longtemps des avantages qu’il offre, dont le soutien aux stages dans d’autres régions du pays. Selon Véronique, « C’est une chance et un avantage pour nous de voir comment le système de santé fonctionne dans d’autres provinces. On peut apprendre des autres et intégrer les bons éléments à notre pratique ».
La jeune femme est tombée en amour avec Vancouver lorsqu’elle y a fait un stage. Elle a depuis décroché un poste d’ergothérapeute auprès d’une firme privée. On y offre des services d’évaluation et d’appui aux personnes victimes d’accidents, pour les aider à réintégrer leur milieu de travail ou de vie. Elle croit que c’est un avantage pour elle et pour son employeur qu’elle puisse servir la clientèle dans les deux langues officielles. Elle espère rester en Colombie-Britannique pendant quelques années. Selon le sentier que prendra sa vie, elle aimerait ensuite retourner dans sa province d’origine pour y œuvrer auprès de la clientèle francophone.
Selon Véronique, c’est un outil très utile dans le bagage de connaissances des professionnels de la santé que de connaître et de comprendre le fonctionnement du système de santé dans les autres provinces et territoires. « Je me considère très chanceuse d’avoir eu accès à un programme qui m’a permis de faire des stages dans d’autres provinces. Il est important que ce programme dure encore longtemps. » Nous souhaitons à Véronique une longue carrière auprès des communautés minoritaires francophones.